On a quand même rien inventé. Nos grand-mères, elles, avaient déjà tout compris. Les ateliers zéro-déchet, DIY et toutes les recommandations écologiques peuvent bien aller se rassoir à côté de ces grandes dames de l’écologie. De vrais reines du Zéro-Déchet !

En effet, il y a 50 ans, les sacs en plastique, on ne connaissait pas. La récupération n’avait pas lieu d’être puisqu’on créait des outils durables, solides et non polluants, le panier en osier en est le premier témoignage. Boites à tartines, bocaux, bouteilles en verre était leur quotidien.

Do it Yourself, ta mère

Par ailleurs, on faisait tout soi-même. Les plats préparés et congelés n’existaient pas, on préparait tout maison et on connaissait les bienfaits de chaque aliment. On utilisait la conservation en lacto-fermentation, le vinaigre et le bicarbonate de soude était le meilleur produit ménager et on consignait toutes les bouteilles qui étaient en verre. Pour vous tenir loin des produits chimiques et réaliser vos produits ménagers, on vous propose les ateliers de Gen’ et, pour les cosmétiques maison, on vous conseille les ateliers de chez Wash Wash Cousin. Avec tout ça vous êtes paré·e·s pour ne plus contribuer aux 552 millions bouteilles en plastique jetées annuellement !

Même s’ils n’ont pas encore 100 ans à eux deux, Valérie et son projet BocaLocal vous proposent des ateliers de conservation en bocaux et des préparations de sirops aux délices locaux. Une tuerie !

D’autre part, pour une vie sans déchet, l’association Slow Waste vous guidera dans tous les pas que vous pourrez faire au quotidien. On recommande évidemment le site de www.zerodechet.be rassemblant tous les outils pour une vie plus légère. Les magasins en vrac l’Entre-Pot et Silo, dans le Liégeois et le Namurois, vous permettront de vous débarrasser de tous les emballages plastiques. Retrouvez la liste de tous les magasins en vrac sur le site d’éco-conso!

À l’époque, la voiture était un luxe. On marchait, parfois des dizaines de kilomètres, pour aller à l’école ou au travail. On privilégiait le bus, peut-être aussi par souci économique, mais tout de même. Le vélo et le train reprennent de l’essor mais aujourd’hui, la voiture reste le moyen de locomotion le plus utilisé.
Au fait, vous connaissez l’anibus ? Non, pas la signification latine qui veut dire « vieille femme » ( bien à tomber) mais bien celle d’un projet de bus scolaire à dos d’âne ! L’association Les Compagnons des prés avait initié ce ramassage scolaire hors du commun. Bien qu’il n’ait plus lieu, ils organisent une foule d’activités et de balades au sein de leur ferme. Le retour aux sources, quoi!

À l’époque, on achetait également ses produits à la ferme ou à l’épicerie du coin, et c’était produit bien souvent sans tous les pesticides que l’on connait aujourd’hui. La majorité des familles avait leur potager et leurs poules. Le bio de saison était la norme.
On souligne le travail de Paysans Artisans, qui met en exergue les producteurs de chez nous, ou encore les magasins tels que la coopérative Färm, qui met à contribution les coopérateurs dans les tâches diverses du projet pour impliquer le citoyen et faire baisser les coûts de mise en œuvre.
L’APAQ-W a d’ailleurs réalisé un site pour centraliser tous les producteurs wallons sur le site lecliclocal. Pour une direction vers l’autonomie et éviter les supermarchés, il est possible de faire votre potager et de suivre des cours et stages de permaculture, vous connaitrez peut-être le projet Cens’Equivoc ou encore Terre et conscience, qui vous guideront vers un retour à la terre.

Dans le temps, on langeait les enfants avec du linge, on recousait nos vêtements abimés, on réparait au lieu de jeter. Évidemment, on ne passera pas à côté du fabuleux concept des Repair Cafés.

Avant, on faisait bien évidemment ses lessives à la main et elles séchaient au vent dans le jardin. D’ailleurs, avez-vous entendu parler des langes lavables ?
Ce n’est pas aussi terrible qu’il n’y parait, et cela vous permet d’économiser 8000 couches sur les deux premières années de vie de votre petit polisson. La planète vous dit merci ! Si vous êtes encore sceptiques, suivez le guide !

Par ailleurs, nos grands-parents n’avaient qu’un téléphone fixe et qu’une télévision par famille, quand il y en avait. Et les gens communiquaient. Vraiment. On réalisait un travail physique, du coup, pas besoin d’aller dans une salle de sport après le boulot. Pour plus de contacts humains, on vous propose de faire des activités collectives, telles que des tables de conversations, par exemple, ou d’aller proposer votre aide dans une association. En. effet, pour allier activité physique et rencontres, l’association Une Main Tendue, qui fait de la récolte de denrées alimentaires invendues, cherchent des bénévoles (et un nouveau local accessoirement).

Alors c’était mieux avant ?

Certes, nos époques sont différentes et chacune possède ses atouts et ses inconvénients…

Mais en matière d’écologie, on a rien à dire; les vieux nous « kick le ass » vite fait !
Même si de magnifiques projets s’en inspirant existent. D’ailleurs, si vous souhaitez faire partie d’un réseau d’échanges de savoirs, on vous propose d’aller faire un tour sur le site RERS ou encore découvrir les systèmes d’échanges locaux, dits SEL.

Pour un partage au quotidien de la sagesse de nos aînés, on soulignera le magnifique projet Un toit deux âges. Logement intergénérationnel, il met en contact un senior et un étudiant, qui ont probablement beaucoup à apprendre ensemble. Cela nous rappelle également le magnifique projet Expression de Sagesse, qui fait rencontrer un jeune et un moins jeune pour raconter une histoire dans un magnifique livre illustré et ainsi délivrer une sagesse à partager. Tout ces projets sont, en plus d’apprendre, l’opportunité de combattre l’isolement et la solitude.

Profitez, si vous avez la chance d’avoir encore « des vieux » dans la famille ou autour de vous, pour apprendre et partager les savoirs de nos générations si différentes. Quelle richesse !